Cette année, ce score devrait être bien en-deça selon les premières projections de l’institut Nielsen. Selon ce dernier en effet, la part de marché de la rencontre sportive a atteint 44,9%, soit un recul de 2,5 points par rapport à 2018, 3,9 points par rapport à 2017 et 4 points par rapport à 2016.
(Crédits – Mercedes-Benz Stadium)
Au regard de ces données et compte-tenu des commentaires négatifs largement partagés sur les réseaux sociaux quant au déroulement de la soirée passée au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta (Géorgie), il semble donc fort probable que l’audience 2019 n’atteindra même pas le seuil symbolique – franchi pour la première fois en 2010 – de 100 millions de téléspectateurs aux États-Unis.
Si cette baisse notable de l’audience Outre-Atlantique se confirme, il n’en est pas de même en France, puisque la diffusion du Super Bowl dans la nuit de dimanche à lundi a rencontré un public plus nombreux que pour les précédentes éditions.
Annoncée hier par les médias américains, la part de marché en net recul par rapport à l’année dernière a donc bel et bien représenté une baisse de l’audience du Super Bowl aux États-Unis.
Ainsi, la rencontre de ce week-end ayant opposé les Los Angeles Rams aux New England Patriots a attiré quelques 98,2 millions de téléspectateurs, soit la plus faible audience de l’événement depuis onze ans. Si l’on ajoute le nombre de visionnages en streaming et la retransmission sur d’autres canaux que CBS – comme ESPN par exemple – l’audience devrait légèrement atteindre le palier de 100 millions de téléspectateurs, ce qui ne permettra toutefois pas dérayer le constat de recul.
Audiences télévisées du Super Bowl depuis 1967 (Crédits – Nielsen)
De fait, bien que ce recul soit moindre entre cette année (5,2 millions de téléspectateurs en moins entre 2018 et 2019) et la précédente édition (7,9 millions de moins entre 2017 et 2018), force est de constater que l’événement sportif est en souffrance depuis maintenant quatre ans et ce, après avoir enregistré une inflation constante de ses audiences sur la décennie 2005-2015.
Ladite décennie avait en effet été marquée par une double performance, avec d’abord le franchissement du seuil des 90 millions de téléspectateurs américains en 2006, puis le dépassement du cap symbolique des 100 millions en 2010.
Depuis cette période faste, le show sportif, médiatique, musical et économique n’a cessé de perdre des parts de marché et, en conséquence, des téléspectateurs, pourtant cible privilégiée des annonceurs publicitaires.
Comble du paradoxe, ces derniers n’ont jamais autant déboursé de deniers pour avoir droit à quelques secondes d’antenne à chaque interruption du match.
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Vue des travaux de rénovation du Memorial Coliseum, le 11 février 2019 (Crédits – Los Angeles Memorial Coliseum)
Depuis cette date, les travaux n’ont pas cessé et se sont donc poursuivis tout autour du secteur de la Scholarship Club Tower.
La structure apparaît aujourd’hui dans sa configuration quasi-finale, avec son futur rooftop et ses larges parois vitrées derrière lesquelles prendront place prochainement les médias et une partie des 42 suites de l’enceinte. En dessous, des gradins d’une capacité de 1 100 places sont désormais visibles et n’attendent plus que l’installation des sièges. Le gros œuvre a également été réalisé pour d’autres suites et 24 loges qui seront aménagées en contre-bas – juste au-dessus des tribunes – et qui seront réservées aux principaux donateurs, aux officiels et aux personnalités liées aux franchises sportives.
Concernant le reste des tribunes, ces dernières commencent elles-aussi à prendre une nouvelle apparence, avec le changement progressif des milliers de sièges rouge pourpre, la couleur de l’Université de Californie du Sud (USC) et, par extension, de la franchise sportive universitaire des Trojans qui utilise annuellement le Memorial Coliseum.
Au cours des prochaines semaines et des prochains mois, l’aménagement extérieur du stade se poursuivra.
Cela passera par la modernisation des réseaux internes et l’installation d’un nouvel éclairage, plus performant et surtout plus économe en énergie, la durabilité ayant été élevée au rang des priorités par les gestionnaires du Coliseum. Cela passera aussi par la réfection du péristyle et ses monumentales arcades sur lesquelles est installée la vasque olympique.
L’aménagement intérieur va également s’accélérer avec la pose des revêtements – dont la couleur dominante demeurera le rouge pourpre avec aussi des teintes dorées et marbrées – dans les différentes strates de la Scholarship Club Tower.
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Actuellement en travaux dans le cadre d’un vaste chantier de rénovation, le Los Angeles Memorial Coliseum est au cœur d’une vive polémique concernant le futur naming de l’enceinte sportive.
Vue des travaux de rénovation du Memorial Coliseum, le 11 février 2019 (Crédits – Los Angeles Memorial Coliseum)
Construit au début des années 1920, le Coliseum est un monument dédié aux soldats ayant combattu en Europe durant la Première Guerre Mondiale.
Fort de cette histoire, l’enceinte a depuis acquis une solide expérience et dispose à ce jour d’un riche passé qui a vu défiler une multitude d’événements d’ampleur, parmi lesquels deux éditions des Jeux Olympiques d’été (1932 et 1984) et même trois si l’on considère l’échéance à venir de 2028, sans oublier aussi des événements d’une toute autre nature, avec par exemple la venue du Pape Jean-Paul II et celle de l’ancien leader Sud-Africain, Nelson Mandela.
A l’aune de ces considérations, des personnalités locales et des associations de vétérans américains se sont donc récemment élevés contre le choix de naming acté entre l’Université de Californie du Sud (USC) et United Airlines.
Cet accord a pourtant une vocation première, à savoir contribuer au financement du projet de rénovation qui nécessite un investissement global de 270 millions de dollars (240,5 millions d’euros). Dès le mois d’août 2019, l’accord doit entrer en vigueur, avec l’adoption de la nouvelle dénomination – United Airlines Memorial Coliseum – moyennant le versement de 69 millions de dollars (61,46 millions d’euros) et un durée d’utilisation des droits de 16 ans.
Visuel du Memorial Coliseum rénové (Crédits – Plan de rénovation / Université de Californie du Sud)
Aujourd’hui, face à la fronde, l’USC semble vouloir montrer des signes d’apaisement, avec la possibilité affichée de renégocier les termes du contrat avec United Airlines pour ne renommer que le terrain et non plus le stade en tant que monument. La compagnie aérienne de son côté est en revanche plus frileuse à l’idée de revoir les plans initiaux.
Comme le mentionne ainsi un récent article paru dans le quotidien californien The Los Angeles Times :
La Présidente de United Airlines California, Janet Lamkin, a envoyé un courrier à l’USC vendredi, dans lequel elle affirme que la position de la compagnie sur la dénomination du stade n’a pas changé.
Du point de vue de la compagnie, a-t-elle écrit, changer le nom du stade est ce sur quoi les parties s’étaient initialement entendues pour faire de ce changement la disposition-clé de notre accord de partenariat. United a pris soin, selon Lamkin, de conserver Memorial Coliseum dans le nom et ce, afin d’honorer la mémoire des anciens combattants.
[…] Si l’USC n’est pas en mesure d’honorer les termes de l’accord, y compris en ce qui concerne le changement de nom du stade, United serait prêt à respecter la volonté de la communauté, en s’écartant du partenariat avec l’USC.
En d’autres termes, la compagnie aérienne envisage de renoncer purement et simplement à tout accord financier avec l’USC, ce qui aurait pour conséquence de priver cette dernière de 69 millions de dollars, alors même que les travaux de réhabilitation du stade, portant en particulier sur les tribunes, sont déjà bien avancés.
Une telle éventualité conduirait probablement l’USC à devoir s’entourer d’au moins un nouveau partenaire pour respecter les délais du chantier d’une part, et pour tenir sa promesse faites en 2015 d’autre part :
Le projet ne nécessitera pas une hausse des frais de scolarité ou l’utilisation des fonds fédéraux.
Visuel du Memorial Coliseum repensé pour les Jeux Olympiques et Paralympiques d’été de 2028 (Crédits – LA 2028)
Il y a environ quatre ans, ce projet de rénovation fut présenté en parallèle de la candidature olympique et paralympique de Los Angeles 2024, devenu par la suite Los Angeles 2028.
La réalisation des travaux doit permettre à l’enceinte sportive de connaître une seconde jeunesse, avec une réduction du nombre de sièges et un confort accru pour les spectateurs. Les changements ainsi apportés permettraient in fine d’être en capacité d’abriter les Cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux, de même que les épreuves d’athlétisme.
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Supprimer ‘Los Angeles’ et le remplacer par le nom d’une entreprise commerciale est une insulte aux anciens combattants sachant que le Coliseum a été construit pour les honorer.
L’USC a vendu les droits d’appellation pour le renommer United Airlines Memorial Coliseum. Mais le Coliseum n’est pas seulement un site sportif, c’est aussi un mémorial de guerre.
Au cours d’un rassemblement de vétérans organisé au sein de l’auditorium du Hawthorne Memorial Center, Janice Hahn, Superviseur du Comté de Los Angeles et ancienne Représentante de l’État de Californie au Congrès américain (2013-2017), a publiquement évoqué son opposition au projet actuel de naming du Los Angeles Memorial Coliseum.
Dans cette opposition, et comme le mentionne aujourd’hui The Los Angeles Times, Janice Hahn a reçu l’appui de Tulsi Gabbard, Représentante du Deuxième district d’Hawaï au Congrès depuis 2013, ancienne membre des forces armées mobilisées en Irak et depuis peu, candidate déclarée à l’investiture du Parti Démocrate pour l’élection présidentielle américaine de 2020.
Tulsi Gabbard a pris connaissance du projet de naming et de la polémique au cours d’un déplacement à Los Angeles mené à la fin du mois de mars. A cette occasion, elle a appelé les associations de vétérans de l’ensemble du pays à rejoindre la mobilisation d’opposition locale. Dans un communiqué publié sur son site de campagne, Tulsi Gabbard a d’ailleurs déclaré au sujet de l’accord de naming :
C’est fou que nous devions même avoir cette discussion.
Alors que nous parlons de la nécessité de faire passer les gens avant les profits, une proposition comme celle-ci manquerait de respect et déshonorerait ceux qui risquent leur vie pour notre pays. Je m’offusque sérieusement d’une telle proposition.
(Crédits – Tulsi Gabbard / Site officiel de campagne)
A compter de cette date – l’enceinte hôte des Jeux Olympiques en 1932, 1984 et prochainement en 2028 – deviendra ainsi le United Airlines Memorial Coliseum pour une durée de 16 ans, moyennant le versement par la compagnie aérienne de 69 millions de dollars (61 millions d’euros).
Afin de préserver l’identité du site, tout en préservant l’apport financier indispensable au projet de rénovation, Janice Hahn – qui est aussi Présidente de la Commission du Los Angeles Memorial Coliseum – a rappelé sa proposition de ne renommer que le terrain sportif et non l’ensemble du bâtiment.
Selon cette proposition – qui fait son chemin parmi les autorités mais sans convaincre pour autant United Airlines – la dénomination pourrait donc prendre la forme de United Airlines Field at the Los Angeles Memorial Coliseum.
Décrié au début du printemps, le projet de naming de l’emblématique Los Angeles Memorial Coliseum prend aujourd’hui une tournure nouvelle et ce, après plusieurs semaines de négociation entre les gestionnaires du stade et les représentants de la compagnie aérienne United Airlines.
Ainsi, les deux entités se sont accordées cette semaine pour revoir le projet initial visant à renommer le mythique stade, hôte d’événements sportifs, culturels ou politiques majeurs au cours des dernières décennies, avec notamment la tenue des Jeux Olympiques d’été en 1932 et en 1984, et prochainement en 2028.
Visuel du Memorial Coliseum rénové (Crédits – Plan de rénovation / Université de Californie du Sud)
Cette subtilité permet dès lors de conserver l’identité du bâtiment qu’est le L.A. Memorial Coliseum, tout en permettant d’apposer sur le terrain le nom de la compagnie aérienne, moyennant le versement par cette dernière d’une contribution financière.
Concrètement, le terrain sportif prendra le nom exact de United Airlines Field at the Los Angeles Memorial Coliseum à compter du mois d’août 2019 et pour une durée de dix ans. Si le montant de la redevance qui sera payée par la compagnie aérienne n’a pas été dévoilé, un élément montre tout de même un changement de cap, le contrat de naming portant désormais sur dix ans, contre seize dans le premier document. Il est donc à penser que le montant du contrat – 69 millions de dollars à l’origine (60,8 millions d’euros) – a pu être revu à la baisse à l’aune des négociations, United Airlines ayant longtemps rejeté l’idée de revoir la copie initiale.
L’USC est honoré d’être le gardien de ce trésor de Los Angeles et, avec United Airlines, nous assurons l’avenir du Coliseum en tant que site de classe mondiale.
La désignation du terrain est une étape importante dans les efforts déployés par l’USC pour mettre en œuvre une ère nouvelle et pour préserver l’héritage de ce monument historique.
Pour sa part, Janet Lamkin, Présidente de United Airlines en Californie a rappelé l’implantation historique de la compagnie dans la région de Los Angeles pour justifier la signature d’un tel accord :
United Airlines travaille depuis plus de 80 ans dans la ville de Los Angeles. Avec de nombreux employés – dont beaucoup sont des vétérans – et des clients qui voyagent ou qui habitent dans la région, ce parrainage est un moyen efficace de souligner notre engagement en Californie.
Nous voulons toujours faire ce qu’il y a de mieux pour les territoires où nous exerçons nos activités. Dans le cas présent, parvenir à un accord portant sur un lieu aussi respecté tout en permettant de le moderniser au profit des générations futures était la meilleure chose à faire.
A la rentrée de septembre, les joueurs et les spectateurs pourront découvrir la métamorphose du L.A. Memorial Coliseum avec un confort accru et de multiples services dignes d’une enceinte moderne.
Il faudra néanmoins patienter neuf années supplémentaires pour pouvoir encourager les athlètes du monde entier qui fouleront la piste d’athlétisme dans le cadre des Jeux de 2028. Le stade californien entrera alors définitivement dans l’histoire du sport mondial en devenant le premier stade à accueillir à trois reprises les Jeux Olympiques d’été.
Vue du gigantesque chantier du L.A. Stadium à Inglewood, le 03 juin 2019 (Crédits – Los Angeles Rams)
Achevé à 40% en juin 2018, puis à 50% en octobre de la même année, et à 60% en février dernier, le gigantesque chantier a récemment franchi un nouveau palier – 70% – avant de s’engager dans la dernière ligne droite qui aboutira à la livraison complète du stade dans le courant de l’année 2020.
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A treize mois de la fin programmée du chantier, les travaux se poursuivent sur le site du futur Los Angeles Stadium à Inglewood (Californie, États-Unis).
Les tribunes semi-enterrées sont désormais pleinement visibles, cerclées par des dizaines de piliers monumentaux.
Au cours des mois à venir, les éléments qui composeront l’immense toiture translucide seront assemblés dans les treillages qui, pour partie, commencent à apparaître. Cette toiture couvrira à terme les tribunes et le terrain mais également le parvis par lequel les dizaines de milliers de spectateurs pourront accéder au stade.
Visuel du futur L.A. Stadium avec sa toiture monumentale (Crédits – Los Angeles Rams / HKS)
Du fait de son intégration dans un parc urbain qui conjuguera activités sportives et culturelles, mais aussi des bureaux et une vaste zone commerciale – parc potentiellement desservi par une navette surélevée – le futur stade pourra recevoir un nombre important de spectateurs tout en offrant des services de qualité dignes d’une infrastructure du XXIème siècle.
Grâce à ces deux mastodontes d’une capacité maximale respective de 100 000 et de 77 500 places, l’ouverture et la clôture des Jeux de 2028 pourront avoir lieu dans une configuration sans commune mesure.
Visuel du Stade Olympique d’Inglewood (au premier plan) et du LA Memorial Coliseum (Crédits – LA 2028)
Avant l’échéance olympique et paralympique toutefois, le L.A. Stadium pourra faire ses armes durant plusieurs années, avec les saisons régulières des Rams et des Chargers en football américain et la tenue ponctuelle d’événements majeurs, dont le Super Bowl en 2022.
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Dès à présent, le L.A. Stadium and Entertainment District at Hollywood Park – ou plus simplement LASED – pourra compter sur l’appui financier de la compagnie aérienne American Airlines.
Visuel de la future American Airlines Plaza qui desservira le LA Stadium à Inglewood (Crédits – HKS Architects / American Airlines)
Fortement implantée en Californie du Sud, cette dernière a en effet obtenu les droits commerciaux et le naming pour ce qui sera la place centrale du futur complexe et la porte d’entrée monumentale en direction des tribunes du L.A. Stadium, mais aussi de la future salle multifonctionnelle qui agrémentera le site.
Vue aérienne du chantier du L.A. Stadium en juin 2019 (Crédits – Mark Holtzman)
Cette différence de traitement tient sans doute au fait que, malgré sa riche histoire, le Memorial Coliseum ne pourra rivaliser avec les dimensions, les prestations et l’importance que le L.A. Stadium s’apprêtent à établir pour toute la région du Sud de Los Angeles.
Pour rappel en effet, le futur écrin des franchises de football américain des Rams et des Chargers de Los Angeles va prendre place au cœur d’un complexe gigantesque de 120 hectares qui sera, à terme, composé du stade principal – dont la capacité sera comprise entre 70 240 et 100 000 places -, d’une arène multifonctionnelle de 6 000 places, d’hôtels, d’immeubles résidentiels et d’espaces commerciaux de 18 hectares, mais également d’une offre culturelle et de jardins arborés de 25 hectares.
Rien d’étonnant dès lors à ce que la compagnie American Airlines ait souhaité participer à cette aventure sans commune mesure sur le territoire californien jusqu’à aujourd’hui.
D’une superficie globale d’à peine plus d’un hectare, la place centrale – connue aujourd’hui sous le nom de Champions Plaza – pourra recevoir jusqu’à 15 000 personnes en même temps et aura la particularité d’être protégée par la monumentale toiture du L.A. Stadium qui sera composée d’éléments en éthylène tétrafluoroéthylène (ETFE).
Les piliers de soutien de la toiture et la présence de divers paliers d’accès ajouteront à l’impression de gigantisme de la structure lorsque spectateurs et visiteurs pénétreront dans l’enceinte pour assister aux rencontres sportives – dont le Super Bowl en 2022 – et aux Cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2028.
Visuel du futur LA Stadium (Crédits – HKS Architects / Los Angeles Rams)
En choisissant de contribuer ainsi à l’émergence du LASED à Inglewood, American Airlines confirme son attachement aux Rams et aux Chargers, pour lesquels la compagnie est déjà partenaire officiel. Mais au travers de ce geste à la forte symbolique, American Airlines confirme surtout sa volonté d’accroître sa présence dans l’espace territorial et dans l’économie locale.
La compagnie aérienne est d’ailleurs déjà à l’œuvre sur un autre chantier d’ampleur non-loin du complexe d’Inglewood.
Comme l’avait affirmé Eric Garcetti, Maire de Los Angeles, au moment de l’annonce des travaux en octobre 2018 :
Los Angeles se situe à un carrefour mondial, un lieu où le monde entier se rencontre, innove et créé.
L’engagement d’American Airlines à réinventer les Terminaux 4 et 5 permettra la création de bons emplois pour la classe moyenne et une meilleure connexion de Los Angeles avec le reste du monde.
Un propos qui s’inscrit aussi pleinement dans le projet d’Inglewood.
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Vue du Los Angeles Memorial Coliseum, le 15 août 2019 (Crédits – LAColiseum)
Aussi, grâce à un investissement privé de l’Université USC et avec la participation de la compagnie aérienne United Airlines, le projet de modernisation du stade a pu être mené à son terme en moins de deux ans, sans pénaliser plus qu’il ne faut les utilisateurs réguliers de l’immense bâtiment.
Concrètement, même si la facture globale est passée de 270 millions de dollars estimés (243,3 millions d’euros) à 315 millions de dollars déboursés (283,9 millions d’euros), les divers aménagements ont notamment portés sur le démontage de l’ensemble des 92 348 sièges et l’installation de nouvelles structures, plus spacieuses, entourées de rambardes d’accès sécurisées et équipées chacune de porte-gobelet.
Cette installation – conjuguée à la mise en place d’un revêtement antidérapant dans les escaliers et les tribunes – a dès lors conduit à une réduction importante de la capacité d’accueil du stade. En effet, le Memorial Coliseum pourra désormais recevoir jusqu’à 77 500 spectateurs dans ses tribunes de couleur rouge pourpre.
Outre le remplacement des sièges et l’aménagement de nouveaux vestiaires pour les joueurs, le projet s’est focalisé sur la nécessité de moderniser les services du stade en améliorant sensiblement les prestations proposées.
Cela s’est notamment traduit par la mise en place d’une connexion WiFi de haute qualité, l’installation d’un nouveau système audio et d’éclairage LED et la pose de 100 scanners automatiques devant les différentes entrées du stade. Dans les couloirs et à proximité des stands de restauration – eux-aussi repensés -, pas moins de 600 écrans de télévision ont par ailleurs été installés pour suivre les rencontres sportives se déroulant aussi bien au Memorial Coliseum que sur le reste du territoire américain.
Vue des travaux de rénovation du Memorial Coliseum, le 11 février 2019 (Crédits – Los Angeles Memorial Coliseum)
Du point de vue architectural, bien que la forme n’ait pas fondamentalement évolué, deux éléments ont toutefois été ajoutés et remodelés.
Dotée d’un rooftop offrant une vue imprenable sur toute la vallée de Los Angeles, cette tribune de 1 100 places, 42 suites et 24 loges privatives, surplombe aujourd’hui le stade avec ses parois vitrées et ses espaces réservés aux officiels, aux principaux donateurs et aux personnalités issues des franchises sportives.
A noter cependant qu’au-delà des seuls V.I.P, la Scholarship Club Tower sera aussi le lieu de travail des journalistes qui couvriront les événements sportifs et culturels du Memorial Coliseum. Juste en dessous du rooftop, ces derniers trouveront à présent une salle de presse avec toute la logistique requise pour un stade du XXIème siècle.
Vue du péristyle du Los Angeles Memorial Coliseum (Crédits – LAColiseum)
Enfin, les travaux ont également concerné le monumental péristyle au-dessus duquel trône fièrement la vasque olympique des Jeux de 1984.
Grâce à un don de 7,5 millions de dollars (6,76 millions d’euros) accordé par la Fondation de la Famille Argyros, cet espace singulier a pu retrouver son éclat d’antan, en particulier avec la rénovation des peintures réalisées sous les arches par Heinz Rosien en 1969.
Compte-tenu des divers apports financiers ayant permis la rénovation du site, le parvis jouxtant le péristyle a été renommée Place Julia et George Argyros, tandis qu’il conviendra désormais de dénommer le terrain sportif comme étant le United Airlines Field at Los Angeles Memorial Coliseum.
Le péristyle du Los Angeles Memorial Coliseum habillé aux couleurs des Jeux Olympiques et Paralympiques de LA 2028 (Crédits – LAColiseum)
Avec de nouveaux services et une fonctionnalité repensée, l’enceinte californienne peut se préparer à accueillir de grands événements comme elle a su le faire par le passé.
Le mythique stade accueillera en outre les épreuves d’athlétisme qui promettent d’ores et déjà une affluence conséquente dans les tribunes.
Après 1932 et 1984 et avec l’échéance des Jeux de 2028, le Memorial Coliseum deviendra ni plus ni moins que le seul stade au monde à avoir abrité l’événement olympique à trois reprises.
Vue du Banc of California Stadium à Los Angeles avec, au loin, la vasque olympique installée au-dessus du Memorial Coliseum (Crédits – LAFC / Banc of California Stadium)
Conçu en lien et au service de la candidature aux Jeux de Los Angeles, le projet de modernisation du stade assure au Comité d’Organisation la livraison d’un nouvel équipement structurant et ce, neuf ans avant l’ouverture de l’événement.
Sur ces clichés, datés du mois de juillet 2019, il est ainsi possible de constater la progression des travaux concernant le cerclage du stade avec la pose de treillages et des premiers éléments de la toiture translucide.
Vue aérienne du chantier du L.A. Stadium en juillet 2019 (Crédits – Mark Holtzman / Los Angeles Rams)
Composée de panneaux en éthylène tétrafluoroéthylène (ETFE), que l’on retrouve aussi sur les parois du Cube d’eau à Pékin (Chine), cette dernière recouvrira à terme le parvis – qu’il conviendra de dénommer American Airlines Plaza – mais aussi le terrain sportif et les tribunes qui disposeront d’une capacité comprise entre 70 240 et 100 000 places.
Pour rappel, le L.A. Stadium doit être livré dans le courant de l’année 2020 avant que les franchises de football américain des Los Angeles Rams et des Los Angeles Chargers ne posent définitivement leurs valises dans la nouvelle enceinte.
En parallèle des divers événements qui auront lieu au sein du L.A. Stadium, le projet d’aménagement du site se poursuivra au cours des années à venir.
Car au-delà de la seule enceinte dédiée au football américain, le projet global – chiffré à près de 5 milliards de dollars (4,53 milliards d’euros) – comprend aussi la livraison d’une arène multifonctionnelle de 6 000 places, d’espaces commerciaux sur 18 hectares, d’hôtels, d’immeubles résidentiels, sans oublier également un parc arboré de 25 hectares.
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Dans le cadre d’un contrat d’une durée de 20 ans, la plate-forme de prêts en ligne SoFi apposera son nom au stade qui pourra dès l’été 2020 recevoir entre 70 240 et 100 000 spectateurs en fonction des événements qui y seront organisés.
Visuel du SoFi Stadium à Inglewood, près de Los Angeles (Crédits – SoFI)
Pour preuve, le logo de SoFi sera directement installé sur la toiture – aujourd’hui en cours de montage – de même qu’au niveau de l’écran géant circulaire de plus de 6 500 m² qui prendra place au-dessus du terrain où évolueront, dès la saison prochaine, les franchises de football américain des Rams et des Chargers de Los Angeles.
Pour Steve Kroenke, propriétaire des Rams, cité par le « Los Angeles Times », la signature de ce partenariat relève d’une entente commune sur les valeurs portés à la fois par le projet et par l’entreprise. Comme il l’a ainsi affirmé :
De nombreuses entreprises souhaitaient nous rejoindre en tant que partenaire pour les droits de naming, mais SoFi convenait parfaitement car elle partage notre passion pour l’innovation, le design et l’expérience client.
Notre partenariat permet à notre stade et à SoFi de grandir ensemble pour les 20 prochaines années et de livrer des moments spéciaux aux fans de la National Football League (NFL) ici et dans le monde.
Vue aérienne du chantier du L.A. Stadium en juillet 2019 (Crédits – Mark Holtzman / Los Angeles Rams)
La signature de ce partenariat constitue une nouvelle étape majeure dans le développement du stade et, plus globalement, du complexe sportif, culturel et commercial qui prendra place au cours des années à venir pour un coût estimé à près de 5 milliards de dollars (4,53 milliards d’euros).
Bien que les modalités financières de ce nouveau contrat n’aient pas été précisées, il semble probable que les droits de naming ont été accordés sur la base d’un montant record.
Selon une source proche du dossier et mentionnée par Bloomberg, la transaction se chiffrerait ainsi à plus de 30 millions de dollars chaque année (27,2 millions d’euros), soit, sur la durée totale du contrat, le versement d’au moins 600 millions de dollars par SoFi (544,77 millions d’euros).
A titre de comparaison, et afin de mesurer l’ampleur du contrat de naming du stade, la compagnie aérienne American Airlines se serait engagée dans le versement de 90 millions de dollars (81,7 millions d’euros) sur 10 ans pour apposer son nom au vaste parvis qui desservira à terme le stade – hôte du Super Bowl en 2022 et des Cérémonies d’ouverture et de clôture des JO 2028 – et l’arène adjacente de 6 000 places.
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Un mois après l’officialisation d’un contrat de naming record, le chantier du SoFi Stadium à Inglewood, près de Los Angeles (Californie, États-Unis), a pris une nouvelle tournure au cours des derniers jours.
(Crédits – SoFi Stadium / Compte officiel Twitter)
Sur son compte Twitter, le SoFi Stadium a ainsi dévoilé une photographie en date du 28 octobre 2019 où l’on peut apercevoir les dossiers de dizaines de sièges disposés sur la partie inférieure des gradins.
In fine, ces derniers disposeront d’une capacité de 70 240 places avec la possibilité d’accroître encore davantage le nombre de spectateurs lors de grands événements.
Pour rappel, lors de rendez-vous comme le Super Bowl en 2022 ou les Cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Los Angeles 2028, jusqu’à 100 000 personnes pourront prendre place au sein du monumental SoFi Stadium.
Vue aérienne du chantier du SoFi Stadium en octobre 2019 (Crédits – SoFi Stadium / Compte officiel Twitter)
En parallèle de ce chantier spécifique, les porteurs du projet ont annoncé la signature de deux partenariats majeurs qui porteront, pour le premier, sur la fourniture et la vente de boissons et de collations, et, pour le second, sur la couverture technologique – Wifi et vidéo – du site.
Le 10 octobre dernier, le géant de l’industrie agroalimentaire « PepsiCo » a ainsi officialisé son partenariat avec le Sofi Stadium, partenariat qui couvre tout autant l’enceinte du stade que le complexe multifonctionnel de Hollywood Park dans son ensemble.
Concrètement, « PepsiCo » et « Frito-Lay » auront l’exclusivité pour fournir les divers stands en boissons non-alcoolisées et en collations salées (chips, etc.) sur un périmètre comprenant le SoFi Stadium, l’American Airlines Plaza et la future aréna de 6 000 places. Au-delà de ce véritable jackpot annoncé et d’un parrainage des franchises de football américain des Rams et des Chargers, l’entreprise pourra aussi jouir de droits marketing et publicitaires importants, avec notamment une présence continue sur le site, via l’aménagement d’un espace dédié à ses activités.
A la suite de l’annonce de ce partenariat, un autre accord a été présenté ce jeudi 31 octobre 2019.
Stan Kroenke, porteur du gigantesque projet, a en effet conclu un accord stratégique avec l’entreprise informatique « Cisco ». Cette dernière apportera son expertise et son savoir-faire dans l’installation de la technologie Wifi pour le SoFi Stadium et Hollywood Park, avec aussi le déploiement d’une signalétique d’information et d’une large couverture vidéo au sein du complexe sportif et de loisirs.
Pour l’ensemble du site, « Cisco » utilisera ainsi le Wifi 6 – dernière norme sans fil développée – avec, en particulier, la pose de plus de 2 500 points d’accès au sein du seul SoFi Stadium, soit le plus vaste déploiement jamais réalisé sur un site sportif.
Sur les plus de 120 hectares du Hollywood Park, l’entreprise informatique fournira par ailleurs ses services pour la mise en place d’une signalétique spécifique et d’une diffusion vidéo en haute définition sur 2 500 écrans disposés dans les couloirs, les stands et les loges du SoFi Stadium. L’apport technologique culminera avec une approche personnalisée et une gestion adaptée pour chaque écran en fonctions des besoins des utilisateurs.
Visuel du SoFi Stadium à Inglewood, près de Los Angeles (Crédits – SoFi)
Comme pour illustrer l’importance du contrat officialisé ce jour, Ken Martin, Directeur Général du département « Sport & Entertainment » chez « Cisco » n’a pas hésité à affirmer que :
« Ce que Stan Kroenke construit au SoFi Stadium et à Hollywood Park servira sans aucun doute de joyau de la couronne dans une ville connue pour sa créativité, ses prises de risques et ses projets audacieux.
En s’associant avec ‘Cisco’, Hollywood Park s’engage clairement à fournir à ses clients une expérience unique sur l’ensemble du site ».
Au fur et à mesure que le chantier du Hollywood Park progresse, les porteurs du projet diffusent régulièrement photographies et vidéos sur les réseaux sociaux et ce, afin de rendre compte du gigantesque défi technique en cours à Inglewood, près de Los Angeles (Californie, États-Unis).
Dans le cadre du seul chantier du SoFi Stadium – de 70 240 places et jusqu’à 100 000 places – plusieurs éléments méritent ainsi d’être valorisés dès qu’ils émergent de terre ou qu’ils sont en voie d’achèvement.
Vue aérienne du chantier du SoFi Stadium à l’été 2019 (Crédits – Mark Holtzman / Los Angeles Rams)
Ce vendredi 08 novembre d’ailleurs, le compte Twitter du SoFi Stadium s’est fait l’écho de cet aménagement spécifique au-dessus du futur terrain semi-enterré et des gradins cerclant l’enceinte, écrin des franchises de football américain des Rams et des Chargers de Los Angeles.
De fait, une vidéo de quelques secondes permet de visualiser les dizaines de câbles aujourd’hui fixés et qui, à certains endroits, ont commencé dès cet été à recevoir les premiers panneaux en éthylène tétrafluoroéthylène (ETFE).
Juste en dessous du système de treillage en cours de pose, un autre défi logistique attendra les 3 200 ouvriers dans les mois à venir.
Afin d’offrir une expérience unique pour les futurs spectateurs – notamment en vue du Super Bowl en 2022 puis des Jeux Olympiques et Paralympiques en 2028 – et dans la lignée de l’ambition de modernité affichée par les porteurs du projet, un écran géant circulaire doit être composé comme un puzzle et hissé à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du terrain.
Les dimensions de la future structure donne le vertige : d’une superficie de 6 500 m², le gigantesque écran pèsera à lui seul plus de 900 tonnes – dont la moitié uniquement pour le système vidéo-sonorisation – et sera supporté par un réseau de câblage inédit de plus de 1 630 tonnes.
Visuel du terrain et des tribunes du SoFi Stadium (Crédits – Los Angeles Rams)
Actuellement – pour comparaison – le plus vaste écran circulaire au monde est installé dans l’enceinte du Mercedes-Benz Stadium à Atlanta (Géorgie, États-Unis), avec une superficie globale de 5 850 m² et des dimensions impressionnantes de 17,56 mètres de largeur pour 327,72 mètres de longueur.
Ainsi, les dirigeants du SoFi Stadium et du Hollywood Park ont annoncé l’arrivée de Pechanga Resort Casino en qualité de Partenaire Fondateur.
Visuel du Pechanga Founders Club qui prendra place au sein du SoFi Stadium à Inglewood (Crédits – Pechanga Resort Casino / SoFi Stadium)
La structure, implantée dans le Sud de la Californie, bénéficiera de l’exposition exceptionnelle promise par le futur site, pour faire connaître ses activités et accroître à n’en pas douter son implantation sur le territoire régional.
Cela passera notamment par une présence au sein même du SoFi Stadium, avec l’installation d’un vaste espace d’ores et déjà dénommé, « Pechanga Founders Club ». Sur quelques 1 300 m² aménagés au même niveau que le terrain, le club permettra alors aux invités et personnalités d’avoir une vue directe sur les rencontres sportives et les événements culturels, tout en profitant d’un écrin épuré de restauration et de détente.
Visuel du Pechanga Founders Club qui prendra place au sein du SoFi Stadium à Inglewood (Crédits – Pechanga Resort Casino / SoFi Stadium)
En parallèle de ce projet, Pechanga Resort Casino a officialisé et détaillé un engagement communautaire, signe de son investissement à venir dans la ville et la région.
De fait, le groupe hôtelier et de divertissement a fait savoir qu’il faisait un don de 100 000 dollars pour trois structures éducatives et sociales basées à Inglewood.
Cette donation concernera ainsi la Morningside High School, deuxième plus grand établissement scolaire de la ville, la section locale de School on Wheels, organisation à but non lucratif dédiée au tutorat d’enfants non-scolarisés, et la section de la United States Veterans Initiative (US. Vets), autre organisation à but non lucratif qui agit pour sa part dans le logement, l’emploi et l’accompagnement régulier de vétérans de l’armée américaine.
Ce dimanche 29 décembre face aux Arizona Cardinals, la franchise de football américain des Los Angeles Rams disputera son ultime rencontre au sein du mythique Memorial Coliseum et ce, avant de rejoindre son nouvel écrin dès l’été 2020 à Inglewood.
Une page d’histoire se tournera alors pour la franchise qui a occupé durant plus de trente-cinq ans – 1946-1979 puis 2016-2019 – l’enceinte bâtie au milieu des années 1920 et hôte de divers événements majeurs depuis cette période, dont les Jeux Olympiques de 1932 et 1984.
A grand renfort d’images historiques et d’une bande-son digne d’un film hollywoodien, les Rams mettent ainsi en avant leur propre destinée au sein du Coliseum, avec également des images virtuelles et des prises de vue récentes du SoFi Stadium.
On peut par ailleurs percevoir la richesse architecturale du Memorial Coliseum (77 500 places), avec notamment un focus sur les arches de l’imposant péristyle qui surplombe le parvis d’un côté et les tribunes de l’autre.
Visuel du SoFI Stadium à Inglewood, près de Los Angeles (Crédits – SoFI)
Alors que l’inauguration en grande pompe est programmée pour le mois de juillet 2020, avec notamment deux concerts de la popstar Taylor Swift, le chantier du SoFi Stadium à Inglewood, près de Los Angeles (Californie, États-Unis) poursuit son développement.
Vue du chantier du SoFi Stadium en janvier 2020 (Crédits – Los Angeles Rams)
Le principal concerne la pose du système de câblages qui aura à terme une double finalité.
De fait, tandis que le gigantesque écran vidéo circulaire est actuellement en cours de montage sur le futur terrain sportif, les ouvriers s’affairent à l’installation des câbles qui supporteront la structure dont le poids atteindra les 900 tonnes.
Dotée de panneaux fixes, la toiture monumentale – qui recouvrira le terrain, les tribunes et une partie du parvis – sera aussi composée de 46 panneaux amovibles qui pourront être ouverts ou fermés pour assurer une bonne ventilation du stade en fonction des conditions métérologiques.
Des travaux sont par ailleurs entrepris pour aménager les 260 futures suites du stade. Ces dernières offriront in fine une expérience unique aux spectateurs privilégiés lors des rencontres sportives ou des événements culturels.
Comme chaque année, plusieurs dizaines de millions d’Américains auront ce soir les yeux rivés sur le Super Bowl, grand-messe du football américain clôturant la saison.
Depuis plusieurs mois, les organisateurs s’activent pour être prêts à temps et pour recevoir dans les meilleurs conditions, les deux franchises ayant validé leur ticket d’entrée respectif dans ce qui sera le 11ème Super Bowl de l’histoire à se dérouler à Miami (Floride), le 6ème rien que pour le Hard Rock Stadium, précédemment connu sous les noms de Joe Robbie Stadium, Dolphins Stadium mais encore Sun Life Stadium.
(Crédits – Miami Super Bowl Host Committee)
Jusqu’alors à égalité avec La Nouvelle-Orléans (Louisiane), avec 10 rencontres de Super Bowl organisées sur son territoire, Miami est désormais seule en tête, même si la ville des rives du Mississippi reviendra à hauteur dans quatre ans, le 04 février 2024.
De la première en 1968, à la dernière édition en 2010, Miami a accueilli un total de 14 franchises – dont les Dallas Cowboys à trois reprises (1971, 1976, 1979) – pour une affluence en stade comprise entre 74 059 et 80 187 spectateurs.
D’abord organisé au sein de l’Orange Bowl Stadium, hôte de l’événement à 5 reprises entre 1968 et 1979, le Super Bowl en terre de Floride est ensuite accueilli dans l’enceinte toujours existante, bien que celle-ci ait connu moult transformations depuis son édification.
Quelques années après son inauguration, au début de la décennie 1990, le Joe Robbie Stadium – du nom du fondateur des Dolphins de Miami – connaît de premières évolutions architecturales, avec la volonté affichée par les propriétaires d’organiser des événements autour du baseball. Au milieu des années 2000, un projet revient toutefois sur cette configuration et redonne au terrain un dimensionnement compatible avec la pratique du football américain.
Il faudra néanmoins attendre le milieu de la dernière décennie pour qu’un vaste programme de réaménagement soit engagé par la franchise des Dolphins.
Tout en conservant les escaliers emblématiques aux quatre coins de la structure d’origine, le projet de modernisation acté en deux temps a d’abord visé le changement de l’intégralité des sièges et l’aménagement de loges et suites confortables pour répondre aux derniers standards en la matière. Avec cette phase initiale de transformation, l’enceinte sportive perdit en capacité maximale d’accueil, élément confirmé lors de la phase finale du chantier marquée par l’installation d’une gigantesque toiture au-dessus des quatre tribunes, symboliquement reliées entre elles par quatre écrans géants.
Mené entre 2015 et 2016, ce chantier d’ampleur a nécessité un investissement – privé – de plus de 500 millions de dollars.
Si l’on se projette sur les prochaines éditions d’ores et déjà attribuées par les franchises de la NFL, le constat est identique.
En 2021, le Raymond James Stadium à Tampa (Floride) pourra ainsi recevoir jusqu’à 75 000 personnes, tandis qu’en 2022, le SoFi Stadium à Inglewood (Californie) placera la barre à un niveau rarement atteint dans l’histoire du Super Bowl, tant en termes de capacité que de modernité avec une affluence comprise entre 70 240 et 100 000 spectateurs.
Vue du terrain et des tribunes du Hard Rock Stadium de Miami (Crédits – NFL)
Mais si la démesure passée et future du Super Bowl sera peut-être atténuée par la tenue de l’événement dans un stade somme toute plus classique, il ne faut pas négliger un fait : l’économie autour de ce show américain reste plus que jamais considérable.
Au-delà des retombées économies pour Miami et sa région, avec plus de 150 000 visiteurs annoncés, l’organisation du 54ème Super Bowl a immanquablement engendré une nouvelle surenchère en ce qui concerne la commercialisation des fameux spots publicitaires.
Si l’on ajoute à cela le fait que 2020 est une année à fort enjeu électoral aux États-Unis – avec en particulier l’élection présidentielle de novembre prochain – les spots publicitaires devraient être scrutés avec beaucoup d’attention par les sondeurs et autres analystes politiques, peut-être un peu moins par la centaine de millions de téléspectateurs attendue.
Ce soir, Mike Bloomberg – engagé dans la course à l’investiture du Parti Démocrate – tentera par exemple de contrecarrer la campagne en cours de celui qu’il considère comme son rival principal, à savoir le Président sortant et candidat à sa réélection, Donald Trump. Avant l’heure des débats – si le premier parvient bien sûr à rafler la mise face à ses concurrents dans les Primaires et Caucus du printemps – les deux hommes vont s’affronter à distance, avec des encarts promotionnels de 60 secondes. Soit une coquette somme de 11,2 millions de dollars chacun (10,10 millions d’euros).
Au final, la vente des espaces publicitaires par le diffuseur 2020, FOX, devrait rapporter la bagatelle de 430 millions de dollars en une seule soirée soit 387,88 millions d’euros.
Outre la démesure commerciale, le Super Bowl LIV sera aussi marqué par une billetterie toujours aussi onéreuse qui conduit bien souvent les spectateurs à économiser une année durant pour espérer acheter le précieux sésame.
De fait, les derniers billets disponibles se vendent, sur les canaux officiels, entre 6 840 dollars (6 170 euros) – pour les places les moins bien exposées dans le stade – et 12 850 dollars (11 592 euros).
Le trophée Vince Lombardi (Crédits – NFL)
Sur le terrain sportif, les Chiefs de Kansas City et les 49ers de San Francisco fouleront ce soir la pelouse de Miami avec l’espoir de décrocher un nouveau trophée.
Exit cette année les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, les Broncos de Denver ou encore les Seahawks de Seattle – trois franchises présentent sur les dernières éditions – place à deux équipes qui n’ont plus atteint le sommet depuis de longues années.
Si la première – Kansas City – n’a remporté qu’une seule fois le Super Bowl, le 11 janvier 1970, à l’issue de la saison 1969, la seconde visera dans les prochaines heures un sixième titre. Cela lui permettrait de rejoindre en haut du palmarès les Pittsburgh Steelers et les New England Patriots.
A noter que la rencontre entre les deux franchises prétendantes au Vince Lombardi Trophy sera évidemment ponctuée par le traditionnel – et très attendu – halftime show.
Cette année, pour succéder à Maroon 5 en 2019, la NFL a choisi deux stars féminines de la pop mondiale qui cumulent environ 135 millions d’albums vendus : Jennifer Lopez et Shakira.
Dans la nuit de dimanche à lundi, TF1 et BeIN Sports ont assuré la diffusion de l’événement sportif Outre-Atlantique, à savoir le Super Bowl qui, cette année, a vu s’opposer les franchises des Kansas City Chiefs et des San Francisco 49ers.
Alors que les San Francisco 49ers ont dominé une partie de la rencontre, ce sont finalement les Kansas City Chiefs qui ont soulevé le Vince Lombardi Trophy (31-20), cinquante saisons après leur premier titre obtenu le 11 janvier 1970 face aux Minnesota Vikings.
Selon les chiffres de Médiamétrie, dès 00h10 en effet, ce sont 408 000 téléspectateurs qui étaient au rendez-vous du Super Bowl LIV organisé au Hard Rock Stadium de Miami (Floride), soit une part d’audiences de 13,4% et ce, alors qu’ils étaient 513 000 l’an passé (15,4%). Cela reste toutefois au-dessus des audiences enregistrées en 2018 sur W9. Cette année-là, seuls 347 000 téléspectateurs avaient répondu présents.
Concernant le fameux halftime show, la prestation de Shakira et Jennifer Lopez a été davantage suivie que celle de Maroon 5 en 2019.
Pour le spectacle de la mi-temps, 360 000 téléspectateurs étaient ainsi devant leur poste (19,8%) contre 353 000 lors de la dernière édition (18,2%).
De fait, selon les premières données communiquées, la victoire des Kansas City Chiefs face aux San Francisco 49ers a été suivie hier soir par 99,9 millions de téléspectateurs aux États-Unis et même 102 millions si l’on inclus les audiences de la FOX cumulées à celles des plateformes numériques de la chaîne, mais aussi de la National Football League (NFL) et de Verizon.
Vue du Hard Rock Stadium de Miami lors du 54ème Super Bowl, le 02 février 2020 (Crédits – Hard Rock Stadium)
Le 54ème Super Bowl parvient ainsi à replacer l’événement sportif annuel au niveau de la barre symbolique des 100 millions de téléspectateurs. Surtout, il permet de stopper une baisse continue des audiences depuis 2015, année où le Super Bowl avait atteint un record à 114,4 millions de téléspectateurs.
Shakira et Jennifer Lopez, stars du halftime show lors du 54ème Super Bowl, le 02 février 2020 (Crédits – Hard Rock Stadium)
Concernant le halftime show, orchestré cette année par les stars de la pop mondiale, Shakira et Jennifer Lopez, le spectacle de la mi-temps a attiré la curiosité de 103 millions de téléspectateurs américains, soit une augmentation de 4% par rapport à la prestation 2019 alors assurée par Maroon 5.
Sur le plan des charts musicaux et comme à l’accoutumé, la performance du halftime show a un réel impact sur les ventes et la diffusion des chansons des artistes mobilisés.
Pour les deux stars latinos ce sont ainsi 19 de leurs tubes qui sont aujourd’hui présents dans le Top 100 iTunes aux États-Unis, avec des progressions significatives allant jusqu’à un gain de 1133 places.
Dans le détail, Shakira se positionne à dix reprises dans le classement (1, 4, 6, 13, 40, 51, 64, 71, 82 et 95), avec notamment son tube planétaire – sorti en août 2001 – « Whenever, Wherever » qui truste ce lundi soir la première place du Top 100. Pour Jennifer Lopez, neuf titres de son répertoire figurent dans ce même classement (16, 18, 24, 30, 50, 62, 81, 88 et 93).
Aux États-Unis, des chantiers d’envergure ont obtenu des dérogations exceptionnelles aux mesures de confinement décidées par les autorités de certains États pour lutter contre le Covid-19. Les travaux du SoFi Stadium à Inglewood, non loin de Los Angeles (Californie) se poursuivent ainsi avec l’objectif affiché d’ouvrir l’enceinte comme convenu pour le mois de juillet 2020.
Vue aérienne du chantier du SoFi Stadium en février 2020 (Crédits – SoFi Stadium)
Au fil des mois écoulés, le mastodonte virtuel présenté il y a quatre années s’impose désormais dans toute sa réalité dans le paysage californien, avec un achèvement à plus de 85%. Futur écrin des Rams et des Chargers de Los Angeles, le prochain Stade Olympique des Jeux d’été de 2028 impressionne en effet par ses proportions gigantesques et son architecture sans commune mesure.
Outre la pose progressive des éléments de la toiture, le chantier opère également sur deux autres secteurs : le montage de l’imposant écran circulaire qui trônera in fine au-dessus du terrain, et l’installation des sièges sur les différents niveaux de gradins.
Vue du montage de l’imposant écran circulaire du SoFi Stadium (Crédits – SoFi Stadium)
Bien que deux cas de Covid-19 aient été détectés parmi les ouvriers mobilisés sur le site, et même si des tests de température sont désormais réalisés quotidiennement, les milliers de personnes présentes poursuivent leur mission afin de respecter le calendrier fixé par les porteurs du projet pour l’achèvement de ce stade ultra-moderne.
A quelques mètres de l’édifice, un premier bâtiment annexe émerge par ailleurs, rappelant de fait l’ambition d’un projet qui, au-delà d’un stade à 1,8 milliard de dollars, englobe aussi la construction d’immeubles administratifs, résidentiels et hôteliers, d’un parc paysager, mais encore d’une aréna de 6 000 places et d’un vaste centre commercial.